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Sujets - davihoff

#21
Facebook vient discrètement de déployer un nouveau bouton sur les pages de sa plateforme. Baptisé « Demander », il permet à n'importe quel utilisateur d'en interroger un autre sur des informations manquantes dans son profil.

Un ami Facebook ne donne pas d'information sur son lieu de résidence, sa relation amoureuse ou sa situation professionnelle ? Vous pouvez désormais lui demander. Depuis peu, le réseau social a déployé un bouton « Demander » présent dans la colonne d'information proposée à gauche d'une timeline Facebook. Dans la page d'information de profil, le bouton n'est pas présent mais des liens proposant de « demander » des informations supplémentaires à un contact se sont multipliés.

Ce n'est cependant pas une nouveauté totale, puisque la fonction apparaissait déjà selon les profils. Elle vient cependant de connaitre une généralisation importante avec l'implémentation de ce bouton bien visible, qui permet d'être curieux en un clic.

Lorsqu'il interroge un contact, l'utilisateur peut donner la raison de sa curiosité, en ajoutant un message explicatif. La personne ciblée par la demande reçoit alors une notification : elle peut choisir de répondre ou de garder le mystère entier. Si elle décide de répondre, elle peut également en profiter pour rendre l'information visible par tous ses contacts, et ainsi compléter son profil.

Pour Facebook, l'intérêt est de pousser les utilisateurs à compléter leur profil, plus d'informations étant synonyme de meilleur ciblage publicitaire. Au lieu de rappeler elle-même à ses membres de fournir leurs informations, la plateforme compte sur la curiosité des utilisateurs pour pousser à contribution. Les profils les plus mystérieux pourraient donc se retrouver sollicités par leurs contacts...

La solution pour se protéger

On peut partir du principe que si on ne donne pas une information sur Facebook, ce n'est pas parce qu'on oublie de le faire : c'est parce qu'on ne le désire pas. Par conséquent, pour éviter les questions indiscrètes, il suffit de faire en sorte que les éléments non renseignés n'apparaissent pas sur son profil. Il suffit pour cela de se rendre sur sa page A Propos, et de régler les éléments qu'on désire cacher en « Moi uniquement ». Ils n'apparaîtront ainsi plus aux yeux des contacts, qui ne pourront pas poser de questions à leur sujet.
#22
L'arrivée de Windows 8 n'est pas passée inaperçue. À chaque nouveau Windows, les critiques se concentrent le plus souvent sur ses performances et sa fiabilité. Windows 7 avait d'ailleurs joué favorablement dans l'image du produit auprès des clients. Windows 8, de son côté, a joué dans une toute autre cour.

En effet, il n'était soudain plus question de performances ou de fiabilité, mais bel et bien d'expérience utilisateur (voir notre analyse). Microsoft a fait le choix risqué et osé de proposer une interface commune qui puisse être utilisée aussi bien sur des ordinateurs fixes, portables et des tablettes. Une interface capable de rendre hommage aussi bien au couple clavier/souris qu'au tactile. Un pari réussi ? Les résultats ont été finalement en demi-teinte.

De la critique de Windows 8 à l'attente du sauveur : Windows 8.1

De nombreux reproches ont été faits à Windows 8 sur son interface. Beaucoup concernaient en priorité la disparition du menu Démarrer et son remplacement par l'écran d'accueil, autrement dit la zone dans laquelle l'utilisateur arrive, avec ses vignettes multicolores et dynamiques, inspirées de Windows Phone. Les problèmes se concentraient sur les différences flagrantes d'ergonomie entre le bureau classique et cet écran, les utilisateurs qui n'ont besoin que du premier devant obligatoirement passer par le second. En outre, ce dernier manquait cruellement d'options de personnalisation.


D'autres critiques concernaient également en outre les applications fournies avec le système. Trop limitées pour la plupart, elles obligent l'utilisateur à les utiliser en plein écran, ou « dockées » à droite ou à gauche. L'impossibilité d'afficher trois ou quatre applications d'un coup faisait ainsi perdre le bénéfice des grands écrans, renforçant l'impression que le système était essentiellement taillé pour les tablettes, et non pour les ordinateurs classiques. Les améliorations du Bureau, notamment dans l'Explorateur, ainsi que les meilleures performances n'ont pas réussi complètement à compenser ces critiques.

De fait, l'arrivée de Windows 8.1 sonne comme une deuxième chance pour Windows 8, dont il est une sérieuse évolution. Tous les aspects du système ou presque sont concernés : écran d'accueil, personnalisation, options de démarrage, applications internes, multitâche, Internet Explorer et ainsi de suite. Nous allons donc passer en revue ces améliorations pour prendre la mesure du travail fourni par Microsoft et ainsi vérifier si les critiques ont été entendues.

Une procédure de mise à jour qui comporte plusieurs défauts

La plupart des utilisateurs auront Windows 8.1 en récupérant gratuitement la mise à jour depuis le Windows Store. Bien que l'on parle de mise à jour, il s'agit plutôt d'une « seconde édition » du système et il faudra télécharger 3,8 Go (Windows 8.1 64 bits) avant de procéder à l'installation, sans possibilité de mettre les fichiers de côté. Vous avez quatre machines à mettre à jour ? Il faudra télécharger l'ensemble quatre fois.

Attention, car Microsoft fait tout pour que l'utilisateur ait un compte en ligne. La firme veut se débarrasser des comptes locaux et met le paquet pour séduire en proposant un maximum de fonctionnalités et de possibilités de synchronisation, mais cette modification risque fort de déplaire à une partie des utilisateurs. De plus, on ne peut que vous conseiller de regarder les paramètres de personnalisation avancés plutôt que de laisser ceux activés par défaut, afin de les régler à votre convenance. Ceux par défaut nous semblent en effet un peu trop « bavards ». Il est toutefois possible d'utiliser un compte local, soit en cherchant tout en bas du formulaire d'inscription pour un nouveau compte (manque évident de visibilité), soit en coupant directement la connexion internet.

Quoi qu'il en soit, au terme de cette procédure, l'utilisateur arrive sur le nouvel écran d'accueil, et il sera à nouveau demandé de passer par le Ballot Screen pour choisir son navigateur.

Un écran d'accueil plus riche : l'art de la conciliation

Le premier contact ne devrait présenter aucune différence, et pour cause : le processus de mise à jour laisse les paramètres en l'état et l'écran d'accueil sera disposé de la même manière. À la différence près que les options de personnalisation sont bien plus nombreuses, à commencer par les vignettes. Ces dernières gagnent deux nouvelles tailles : une plus petite, correspond au cours de la précédente petite, l'autre deux fois plus grande que le précédent rectangle. Quatre formats au total qui permettent de bien agencer son écran.

La taille des vignettes influera évidemment sur la quantité d'informations qu'elles pourront livrer. Dans leur plus petite taille, seule l'icône de l'application pourra être représentée. Les deux tailles intermédiaires sont celles que l'on connaissait déjà, tandis que la plus grande pourra afficher des informations beaucoup plus complètes, afficher un fond ou une image, etc.

Ces nouvelles tailles s'accompagnent de manipulations plus aisées pour affecter un même réglage à un ensemble. Vous pouvez ainsi effectuer un clic droit sur plusieurs vignettes, puis choisir une taille commune. La même manipulation permet en outre de déplacer tout un lot d'icônes, pour créer par exemple un nouveau groupe que l'on pourra ensuite renommer. Notez enfin que les vignettes représentant des applications Win32 classiques (Bureau) disposent maintenant d'un fond associé à leur couleur dominante.

Le fond de l'écran est lui aussi davantage personnalisable. Les papiers-peint fournis par Microsoft sont d'une part plus nombreux, mais surtout l'éditeur laisse enfin l'utilisateur choisir sa propre image. Il est par ailleurs possible de synchroniser le fond de l'écran d'accueil avec celui du Bureau. Depuis ce dernier, utiliser l'écran d'accueil renverra mieux l'impression qu'on fait face à un remplaçant du menu Démarrer. Notez que dans le cas des fonds intégrés à Windows 8.1, deux palettes de couleurs permettent de régler plus finement le rendu.

Enfin, des fonds d'écrans animés ont été ajoutés. Contrairement à ce que Microsoft avait pu implanter au sein de Vista avec les fameux bonus de l'édition Intégrale, il ne s'agit d'une séquence animée tournant en boucle. En fait, le fond est statique, sauf quand l'utilisateur fait défiler l'écran pour révéler d'éventuels groupes de vignettes masqués derrière le bord de l'écran. Le résultat reste donc discret.

L'écran d'accueil est doté d'une deuxième partie, nommée simplement « Applications ». Elle concentre comme sous Windows 8 l'intégralité des programmes installés. Windows 8.1 améliore nettement cette partie, notamment grâce à des options de tris. Il est ainsi possible de classer les applications par fréquence d'utilisation, date d'installation et ainsi de suite. Comme on le verra plus tard, l'utilisateur aura désormais la possibilité de démarrer directement sa session sur cet écran.

Mais comme nous allons le voir, les améliorations sont bien plus nombreuses et vont au-delà du simple écran d'accueil, à commencer par les outils que Microsoft livre par défaut, que nous allons analyser en détails.
#23
Décidément, l'année 2014 ne semble pas réussir à la fondation Mozilla et cette dernière s'est retrouvée en quelques mois au centre de plusieurs polémiques.

Avec son navigateur Firefox, la fondation Mozilla entendait casser le monopole créé par Microsoft et Internet Explorer tout en promouvant les valeurs du logiciel libre et open source ainsi qu'un Web ouvert et accessible. Au fil des années, Firefox a vu sa part de marché croître régulièrement mais l'année 2014 semble amorcer un nouveau tournant.

Depuis quelques temps, le cabinet d'analyse StatCounter positionne Chrome devant Firefox et au mois d'avril, cette observation a été confirmée par NetMarketShare qui dispose d'une méthode de calcul différente (avec notamment l'intégration des internautes chinois). Firefox semble donc être sur la pente descendante, non seulement en terme d'usage mais également, sur son image globale.

Une polémique technologique

Cette semaine, Mozilla se trouve à nouveau au coeur de diverses discussions et cette fois la communauté du logiciel libre s'interroge sur les choix technologiques effectués sur le navigateur Firefox. Les développeurs de Mozilla ont en effet annoncé qu'ils adopteraient le standard EME (Encrypted Media Extensions) permettant d'assurer la prise en charge des DRM. Le hic : développé conjointement avec Adobe, ce dernier est conçu avec des technologies propriétaires dont le code n'est pas distribué en open source.

Certes, le mécanisme a été intégré à contre-coeur et pourra être désactivé par l'internaute, mais comme le souligne la Free Software Foundation, Mozilla n'en fait pas moins l'éloge des "valeurs" d'Adobe, une société particulièrement critiquée pour ses pratiques par la communauté du logiciel libre.

A nouveau, cette position est donc relativement délicate puisque Mozilla publie le code source de son navigateur depuis des années mais se retrouve en partenariat avec l'éditeur de solutions propriétaires Adobe par peur de voir sa base d'utilisateurs chuter de plus en plus face à la concurrence.


Entre diverses décisions discutables et un navigateur de moins en moins populaire, pour Mozilla cette année semble donc plutôt mal débuter et le conseil de direction peine à faire face à la pression du marché toujours plus concurrentiel. Comment les développeurs de Firefox pourront-ils redorer l'image du navigateur ? La situation actuelle nécessiterait peut-être des évolutions stratégiques plus marquées... au risque de créer de nouvelles polémiques...
#24
L'équipe de Yahoo! Mail restreindra bientôt la compatibilité de son service de courriers électroniques aux navigateurs les plus récent.
A l'instar de Google et sa politique de compatibilité pour ses différents services Web, Yahoo! a annoncé que son webmail ne sera bientôt compatible qu'avec les deux versions les plus récentes de Firefox, Internet Explorer, Safari et Chrome. Les autres seront redirigés vers une version basique du service.

Yahoo! explique que cette décision posera inévitablement plusieurs problèmes et notamment envers les utilisateurs surfant avec Internet Explorer 8, lesquels sont le plus souvent sur Windows XP et représentent un cinquième de l'ensemble des internautes.

La version Basic de Yahoo! Mail est privée de plusieurs fonctionnalités et notamment le formatage du texte, les diaporamas de photos, le correcteur orthographique, la messagerie instantanée, le bloc-note ou encore les thèmes. L'on pourrait ainsi s'interroger sur la pertinence d'avoir fermé Yahoo! Mail Classic en juin 2013.

Pour Yahoo! cette décision simplifie les choses à plusieurs niveaux. D'une part, la société ne devra plus systématiquement mettre à jour son service avec divers patchs pour fonctionner au sein des anciens navigateurs. D'autre part, cela devrait accélérer les développement et l'introduction de nouvelles fonctionnalités. La firme de Sunnyvale planche notamment sur WebRTC ainsi qu'une nouvelle version de son Messenger.
#25
Sécurité / ''L'antivirus est mort !''
Mai 07, 2014, 09:49:21 PM
Les internautes ont de quoi s'inquiéter : le vice-président de Symantec vient de déclarer que « l'antivirus est mort et condamné à l'échec ». Comment en est-il arrivé à cette conclusion ?
Doit-on s'inquiéter ?

Venant du vice-président du groupe Symantec, qui est une société éditrice d'antivirus dont le célèbre Norton, une telle affirmation est un véritable aveu d'échec face aux nombreuses menaces auxquelles sont confrontés les internautes.

Mais les mots de Brian Dye sont clairs et sans équivoque : on peut en conclure que les antivirus sont aujourd'hui devenus inefficaces contre les nouvelles formes de menaces sur le web. En effet, de plus en plus nouveaux et, en raison de leur multiplicité, les antivirus actuels ne sont capables de déceler que 45% des attaques auxquelles les internautes sont confrontés.

D'ailleurs, ce triste constat a été confirmé par d'autres sociétés éditrices d'antivirus, comme Juniper Networks ou FireEye.
Des solutions prévues ?

Le responsable ne s'est pas seulement arrêté là. Il a poursuivi en déclarant que "ce n'est plus avec des antivirus [qu'ils vont] gagner de l'argent". Ainsi, il annonce qu'au lieu de proposer un outil inefficace contre les intrusions, la société Symantec envisage de se tourner vers des moyens de détection des attaques qui est, selon lui, la seule solution capable de réduire les attaques.

Ainsi, les internautes savent à quoi s'en tenir puisque les éditeurs d'antivirus eux-mêmes affirment ne plus être capables de les préserver des attaques de virus...


#26
A l'occasion de la présentation de ses résultats financiers pour le premier trimestre, Facebook livre de nouveaux éléments sur son développement. Le réseau social indique avoir fait progresser son chiffre d'affaires et touche désormais plus d'un milliard d'utilisateurs sur les mobiles.


Facebook mobile
Facebook continue de poser les jalons de sa croissance sur les supports mobiles. Lors de la publication de ses résultats pour le compte du premier trimestre 2014, Facebook explique avoir dépassé un seuil, celui du nombre d'utilisateurs. Il touche désormais 1,008 milliard d'utilisateurs mensuels actifs sur les mobiles (sur un total de 1,28 milliard d'utilisateurs).

Le chiffre ne prend pas en compte les utilisateurs d'Instagram, évalués à 500 millions d'utilisateurs. Facebook est toutefois en passe de réussir son pari, à savoir de toucher ses utilisateurs à la fois depuis un poste fixe et depuis un terminal mobile. Il lui reste désormais à consolider cette position en partant d'un autre chiffre clé : 609 millions d'utilisateurs consultent (ou partagent du contenu) quotidiennement Facebook depuis un mobile.

Ces bons chiffres permettent à la société de proposer de la publicité sur ces mêmes supports. La réclame sur mobile représente désormais 59% des revenus publicitaires de Facebook, soit une somme de 1,4 milliard de dollars. Pour rappel, ce taux n'était que de 30% voilà un an, la progression est donc forte.

La publicité a rapporté 2,27 milliards de dollars à la société sur la période, ce qui représente une progression de 82% par rapport à l'an dernier. Globalement, Facebook se porte donc bien et réalise un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars.

Après avoir mis la main sur WhatsApp puis Oculus, Facebook dispose de tous les éléments pour développer de nouvelles applications. La société reste d'ailleurs confiante pour son avenir et vient de recevoir l'approbation de la FTC quant au rachat du constructeur du casque à réalité virtuelle.
#27

Microsoft annonce une petite nouveauté pour son service de courriers Outlook.com et convoite désormais les utilisateurs de Yahoo! Mail.

En lançant Outlook.com, Microsoft positionnait véritablement sa messagerie face à Gmail. Le service proposait alors de rapatrier des emails depuis le webmail de Google, de synchroniser ses contacts ou encore de se connecter à GTalk dans le volet latéral de droite. Quelques options préconfigurées sont désormais disponibles pour Yahoo!

Après Google, Yahoo! reste certainement le principal concurrent de Microsoft dans le domaine de la messagerie électronique. Sur son blog officiel, l'équipe d'Office explique avoir ajouté les paramètres de connexion IMAP de Yahoo! afin de faciliter la migration des utilisateurs. Pour opérer cette manipulation il faudra se rendre dans les options d'Outlook.com et de choisir l'importation d'un compte tiers.

Au passage, Microsoft propose également de synchroniser ses contacts du carnet d'adresses de Yahoo! Mail en se rendant dans l'application Web People.
#28
Les publications assimilées à du spam seront prochainement dévalorisées sur Facebook : le réseau social vient de s'engager à « nettoyer » le flux d'actualité de ses membres par le biais d'une mise à jour de son algorithme.

Le spam prend de nombreuses formes sur Facebook : outre les publications virales derrières lesquelles se cachent parfois des malwares ou des hoax, on trouve également une forme un peu plus anodine de pollution visuelle, néanmoins très rependue. Elle consiste à demander aux internautes de partager, aimer pour commenter une photo pour faire part de leur réaction face à cette dernière, comme le montre l'exemple ci-dessous.

Pour le réseau social, il s'agit clairement de publications indésirables qui nuisent à l'expérience utilisateur. Dans une publication datée de jeudi, le réseau social estime même qu'il s'agit d'une sorte de « harcèlement » auquel il compte remédier en mettant à jour son algorithme.

Ces publications n'apparaîtront prochainement plus sur le flux d'actualité mettant en avant les messages postés ou repostés par les amis de l'utilisateur. « Cette mise à jour n'aura pas d'impact sur les pages qui cherchent à stimuler l'engagement de leurs fans » rassure la plateforme. « Elle se contente de cibler les pages qui affichent explicitement des demandes de J'aime, de commentaires ou de partages. »

Une bonne nouvelle pour les utilisateurs, donc : après l'annonce autour de l'application Messenger et celle concernant la publicité, elle s'avère plutôt bienvenue.
#29
A l'occasion de son quarantième anniversaire, Didier va effectuer son premier saut en parachute.

Voici les conseils pratiques de son moniteur :
- Quand tu fais de la chute libre, tant que tu vois les vaches comme des fourmis, il n'y a pas de danger...

- Quand tu commences à voir les vaches comme des vaches, il est temps d'ouvrir ton parachute...

- Et quand tu vois les fourmis comme des vaches... Il est trop tard !
#30
C'est un para en plein exercice de camouflage en forêt.

Le para qui s'était déguisé en tronc arbre, a soudainement abandonné son poste à un moment crucial des manœuvres.

Le sergent l'engueule un bon coup et lui demande pourquoi il a quitté son poste.
Il lui dit :
- Espèce de sagouin ! Tu te rends compte que tu as mis en danger non seulement ta vie mais aussi celle de tous tes copains de la compagnie. Au combat, l'ennemi nous découvrirait tous par ta faute. As-tu une explication pour ta conduite ?

- Oui sergent : Autant je n'ai pas bougé d'un poil quand un couple de pigeons m'a pris pour cible. Autant je n'ai rien dit et je suis resté immobile quand j'ai vu un serpent ramper à mes pieds... Mais quand ces deux écureuils sont rentrés dans mon pantalon et que j'en ai entendu un dire « Mangeons en une tout de suite et gardons l'autre pour cet hiver », j'ai craqué !
#31
Les experts en sécurité s'inquiètent pour les distributeurs automatiques de billets, équipés à   95 % du système que Microsoft abandonne le 8 avril.
Le 8 avril 2014, le monde de l'informatique va trembler. Tous les ordinateurs équipés de Windows XP seront officiellement sans défense, car Microsoft va stopper les mises à jour de sécurité de ce système d'exploitation. Très âgé à l'échelle du temps numérique, le logiciel est encore installé sur des centaines de millions de postes dans le monde, soit un peu moins d'un tiers des PC. Pourtant, la commercialisation du logiciel a officiellement été arrêtée en juin 2008...

Au premier rang des inquiétudes chez les experts en sécurité, les distributeurs de billets pourraient bien faire honneur à leur réputation de passoire. Selon une étude de janvier 2014, 95 % d'entre eux sont encore équipés de Windows XP. Et comme à leur habitude, les banques attendent le dernier moment pour trouver une solution (on se souvient des failles béantes du système des cartes à puce, toujours pas comblées). Une situation qui a poussé Microsoft à étendre exceptionnellement le support de Windows XP "Embedded", la version spécifique utilisée par les distributeurs, jusqu'à janvier 2016.
Linux dans les distributeurs de billets ?

Mais le divorce semble consommé entre les banques et Microsoft, car les faibles capacités des automates interdisent la mise à niveau vers Windows 7 (ou 8, si une version adaptée est développée). Seule l'installation du système libre (ou open source) Linux, moins gourmand, permettrait de donner une seconde vie aux appareils vieillissants. Et cette solution présenterait aussi l'avantage de ne pas être soumise aux décisions de Microsoft, qui a déjà prévu la fin du support de Windows 7 pour le 14 janvier 2020.

Lancé en 2001, Windows XP aura eu une durée de vie inégalée sur le marché des systèmes d'exploitation. Profitant du désastre de Windows Vista, exterminé par la critique, XP a conservé une part de marché écrasante jusqu'à l'arrivée de Windows 7, fin 2009, et son déploiement massif dans les années qui suivirent. Il aura fallu attendre fin 2011 pour qu'il soit réellement détrôné.
"Tout ne va pas exploser avec la fin de Windows XP !"

2014 va donc sonner le glas pour XP, qui n'aura pas volé sa place au panthéon des logiciels. Compte tenu de l'évolution des technologies de sécurité, son remplacement est vital. Dans ce contexte, Microsoft prend ses responsabilités en forçant la main aux réfractaires. Le géant du logiciel espère évidemment profiter de l'occasion pour vendre quelques millions de licences de la dernière version de son système, Windows 8.1, bien pensé pour le tactile, mais très peu ergonomique avec les écrans traditionnels. Windows 7, reconnu comme le meilleur Windows depuis XP, reste en vente jusqu'au 30 octobre 2014 pour les particuliers, plus tard pour les professionnels.

#32
Le géant américain Google lance aujourd'hui en France Chromecast, sa nouvelle clé permettant de lire des vidéos premium sur son téléviseur lancées depuis un téléphone ou une tablette.

Google a décidé de commercialiser dès aujourd'hui en France sa nouvelle clé multimédia baptisée "Chromecast". Le dispositif embarquant une version allégée du navigateur Chrome est distribué dans l'Hexagone au prix de 34,99 euros. Grâce à un partenariat passé avec Google, SFR proposera la nouvelle clé HDMI de Google à seulement 4,99 euros pour ses abonnés à une formule Carré avec Extras SFR.

Une fois branchée sur son téléviseur et connectée au wifi de la maison, la clé Chromecast permet de lire à l'écran des contenus audio et vidéo récupérés sur Internet, ou diffusés depuis une tablette, un ordinateur ou un smartphone. Parmi les contenus disponibles, on compte ceux de YouTube, Google Play Films et Google Play Musiques. D'autres applications s'y ajoutent comme FranceTV Pluzz et prochainement Canalplay, le service de VOD du groupe Canal+. D'autres partenaires devraient prochainement suivre à l'image de Dailymotion.

La clé Chromecast de Google est désormais vendue dans près de 12 pays à travers le monde, dont 10 en Europe (Italie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Allemagne, Danemark, Espagne, Finlande, France et Suède). Aux Etats-Unis, ce produit Google est disponible depuis août dernier.

#33
Facebook a décidé de mettre à mort son logiciel de bureau dédié à Messenger : le client cessera de fonctionner le 3 mars prochain, mais des alternatives existent.

Facebook Messenger pour Windows ne sera bientôt plus qu'un souvenir : les utilisateurs du logiciel voient désormais apparaître un message leur annonçant la désactivation du client de messagerie instantanée le 3 mars prochain. Lancé en 2011 par le réseau social, le programme, qui permet de communiquer avec ses contacts Facebook sans avoir à ouvrir son navigateur, n'a vraisemblablement pas rencontré le succès recherché.

Contacté par le site Neowin, un porte-parole de Facebook a déclaré que l'arrêt du programme se justifiait par le fais que le réseau est « axé sur le renforcement de la meilleure expérience de messagerie mobile ». En somme, la priorité de la plateforme n'est plus la communication via une machine de bureau, mais davantage sur smartphones et tablettes - et le récent rachat de WhatsApp y est sans nul doute pour quelque chose.

De multiples alternatives

Si le rideau se baisse sur Facebook Messenger pour Windows, cela ne signifie cependant pas que ses utilisateurs devront obligatoirement ouvrir leur navigateur pour utiliser le service. En effet, la messagerie instantanée de Facebook est intégrée dans de multiples autres logiciels, notamment en raison de son développement basé sur le protocole MQTT.

Il est donc possible d'utiliser Facebook Messenger dans des logiciels comme Skype, qui l'a intégré en 2012, Trillian ou encore Miranda IM.
#34
Peu populaire, le service mail de Facebook, qui proposait aux utilisateurs une adresse en @facebook.com, va très prochainement disparaître de la plateforme sociale. Pour de nombreux utilisateurs, cette nouvelle ne changera pas grand-chose, mais elle ouvre cependant la porte à des possibilités qui ne sont pas les bienvenues.

C'est en 2010 que Facebook a commencé à déployer son service de messagerie de type webmail, permettant à ses utilisateurs de disposer d'une adresse en @facebook.com pour recevoir des messages privés sur le réseau social, par le biais de Facebook Messages. Une possibilité qui n'a pas fait l'unanimité auprès de la communauté, notamment en raison de problèmes engendrés au sein des téléphones mobiles qui se synchronisent avec les contacts Facebook, supprimant les « vraies » adresses emails et créant des bugs. Bien souvent, les utilisateurs ont donc pris l'initiative de supprimer leur adresse en @facebook.com de leur compte, pour éviter tout problème.

Une situation qui n'a pas aidé Facebook Messages à devenir populaire, et c'est sans doute pour cette raison que le réseau social a décidé d'abandonner cette initiative. Les utilisateurs du service commencent à recevoir des mails leur expliquant l'arrêt de cette fonctionnalité dans les prochaines semaines. Les messages envoyés à une adresse @facebook.com seront redirigés non plus vers la messagerie interne de Facebook, mais vers la boîte mail principale de l'utilisateur.

Mais cette redirection peut potentiellement poser un souci de confidentialité : en effet, toutes les adresses en @facebook.com correspondent au même schéma, et désignent leurs propriétaires selon le nom choisi en guise d'URL menant vers le profil. Ainsi, si l'adresse de votre profil est www.facebook.com/prenom.nom, alors votre adresse facebook sera prenom.nom@facebook.com. Il suffit qu'une personne ait connaissance de cette information pour vous envoyer un courriel sur l'adresse email liée à votre compte.

Facebook se veut cependant rassurant : « Nous limitons le nombre de messages qu'une personne peut recevoir dans leur boîte de réception de la part de gens avec lesquels elle n'est pas liée » a expliqué un porte-parole au site Mashable. Des mesures pour filtrer le spam ont également été prises.

Le réseau social ajoute qu'il sera tout simplement possible de désactiver totalement la redirection des mails vers une messagerie externe lorsque la transition s'effectuera dans « quelques semaines ». Il faudra alors se rendre sur la page « A Propos » du compte Facebook et modifier la partie coordonnées - à noter qu'il est déjà possible de faire disparaître l'adresse @facebook.com du profil.
#35
Gmail va prochainement se doter d'un nouvel outil permettant de se désabonner d'une newsletter sans avoir à chercher le lien parfois dissimulé dans les mails. Testée depuis longtemps, cette fonctionnalité s'ouvre au plus grand nombre.

D'ici à la fin du mois de février, les utilisateurs de Gmail verront apparaître une mention « désabonnement » en tête des emails envoyés par les commerçants et autres newsletters. L'objectif est de permettre aux internautes de se désinscrire facilement de ces abonnements qui ne les intéressent pas forcément, et qui n'ont souvent rien à gagner à faciliter la tâche de leurs destinataires lorsqu'il s'agit d'annuler leurs réceptions.

Cette fonctionnalité existe déjà dans Gmail, mais Google ne la proposait jusque-là qu'à un petit nombre d'utilisateurs qui la testaient depuis 2009 dans une version un peu différente. Jeudi 20 février, l'entreprise a profité de sa présence à la conférence Messaging Malware Mobile pour annoncer son déploiement pour l'ensemble des adeptes de sa plateforme de messagerie.

« L'une des plus grandes difficultés du filtre anti-spam de Google est d'identifier le courrier indésirable ou le spam doux » a explique Vijay Eranti, en charge de la question chez Google. Pour lui, faciliter la désinscription des internautes aux newsletters devrait permettre de désengorger la catégorie spam de Gmail : de nombreux utilisateurs, éprouvant des difficultés à trouver le bon lien pour se désinscrire d'un tel service, se contenteraient de classer les messages comme étant des spams pour ne plus les voir apparaître dans leur boite principale. Une telle démarche envoie une alerte à Google qui peut considérer l'expéditeur comme un spammeur si suffisamment d'utilisateurs le signalent ainsi. Une situation qui peut s'avérer problématique dans certaines situations.

La représentation de cette fonction n'a pas encore été dévoilée, mais elle prendra la même forme que d'autres boutons d'action déjà disponibles dans Gmail, comme ceux qui permettent de suivre l'expédition d'un colis ou de voir une vidéo sans avoir à ouvrir le mail concerné.
#36
Après avoir renommé son service de stockage en ligne, Microsoft annonce aujourd'hui une nouvelle dénomination pour sa suite bureautique en ligne. Office Web Apps devient ainsi Office Online.

Les outils bureautiques en ligne de Microsoft sont désormais accessibles depuis l'url Office.com, un point d'accés global pour Word Online, Excel Online, PowerPoint Online ainsi que OneNote Online. L'internaute sera également en mesure de retrouver des raccourcis vers les services d'Outlook.com ou Office 365.

C'est en 2009 que Microsoft présentait sa stratégie Software + Services, une initiative visant à mieux se positionner face à la concurrence de Google Documents. La firme de Mountain View prend quant à elle le chemin inverse et a racheté le logiciel QuickOffice.

Sur son blog officiel, l'équipe d'Office annonce également avoir ajouté plusieurs nouveaux thèmes permettant aux utilisateurs d'avoir une base de travail. Au cours des douze derniers mois, le gros projet de développement reste toutefois la collaboration en temps réel qui fut déployée au mois de novembre.
#37
Windows 8 est souvent considéré comme un échec commercial. Le problème est que jusqu'à présent, Microsoft n'avait pas fourni de chiffres précis qui permettaient vraiment de comparer le niveau des ventes à celui de son prédécesseur, Windows 7. On sait désormais qu'en quinze mois de disponibilité, il s'est écoulé 200 millions de licences.

200 millions de licences écoulées en quinze mois

Jusqu'ici, le seul nombre concernant les ventes de licences de Windows 8 datait de mai 2013. Le nouveau système venait alors de dépasser la barre des 100 millions de copies écoulées, tous canaux confondus. On parlait donc bien des ventes réunissant les machines neuves (OEM), les mises à jour ainsi que les achats de licences normales. Le produit avait bénéfice d'une importante campagne de promotion permettant notamment de récupérer la licence mise à jour pour à peine 29,99 euros.

À ce moment-là, beaucoup se demandaient si le chiffre des 100 millions n'était justement pas dû en grande majorité à cette promotion. Le fait est qu'au bout de quinze mois de commercialisation, le nombre total de licences vendues s'élève à 200 millions. On peut donc constater un ralentissement d'autant plus remarqué qu'il se manifeste durant une phase où, en théorie, un nouveau Windows prend son « envol » : bouche à oreille, arrivée en masse de nouvelles configurations et ainsi de suite.

Windows 8 se vend moins bien que son prédécesseur

Si l'on compare la situation à Windows 7, les scores étaient équivalents en mai dernier : 100 millions de licences vendues en un peu plus de sept mois. Seulement voilà, Windows 8 a réalisé 200 millions de licences en quinze mois là où Windows 7 s'est vendu à 240 millions d'exemplaires en douze mois. Windows 8 se vend donc moins bien que son prédécesseur depuis au moins les neuf derniers mois. Une information inscrite en filigrane dans l'annonce du chiffre, faite par la responsable financière et marketing de Microsoft, Tami Reller, durant une conférence organisée par Goldman Sachs.

Le fait est que l'analyse du score réalisé par Windows 8 est rendu complexe par le croisement d'un certain nombre de facteurs, le plus important étant clairement le fléchissement très prononcé du marché du PC dans sa globalité. Windows 8 n'a beau pas avoir une excellente réputation, ses ventes dépendent directement des achats réalisés sur les machines neuves car plus de 90 % des ventes de licences se font par ce biais.

Il ne s'agit pas de ventes aux clients finaux

Il faut également apporter plusieurs précisions importantes. D'une part, tous les chiffres donnés par Microsoft sur les ventes de licences ne sont justement pas des « ventes » au client final, mais aux entreprises qui vont ensuite les écouler. De fait, qu'il s'agisse de Windows 7 ou 8, il existe un écart entre les licences vendues par Microsoft aux OEM (tels que Dell, HP, Lenovo, Sony et ainsi de suite) et celles qui arrivent réellement chez les clients. D'autre part, les chiffres ne tiennent jamais compte du droit du « downgrade » qui permet d'utiliser la licence pour remettre en place la version précédente, une pratique courante en entreprise.

Cela étant, les ventes pourraient continuer à grimper, et ce sur un rythme plus élevé. La fin de vie de Windows XP dans moins de deux mois a en effet déclenché un compte à rebours : de nombreuses entreprises et des proportions parfois énormes de certaines populations (notamment en Chine) doivent renouveler leur parc de machines rapidement. Au risque de voir arriver des malwares pour exploiter des failles qui ne seront dans tous les cas plus corrigées
#38
Une récente étude lève quelques interrogations sur les pratiques de Microsoft et notamment en ce qui concerne les censures mises en place sur Bing auprès des internautes chinois même en dehors de Chine.

Au mois de novembre le site GreatFire.org, surveillant le degré de censure sur la Toile chinoise, avait applaudi Microsoft pour avoir retiré tous les filtres sur le logiciel Skype mis en place par les autorités ainsi que ceux permettant de surveiller d'un peu trop près les échanges des utilisateurs. Toutefois GreatFire a publié un rapport mettant en évidence un filtrage des résultats sur son moteur de recherche.

GreatFire rappelle qu'il existe deux versions du moteur de recherche de Microsoft. Le premier, « Bing », dont les serveurs sont aux États-Unis et qui est par défaut en anglais mais supporte plusieurs langues dont le chinois ainsi que « China Bing », lequel est par défaut en chinois. Pour ce dernier Microsoft s'est conformé aux lois en vigueur en Chine et pratique de la censure. Toutefois celle-ci est également appliquée sur l'édition classique de Bing pour certaines requêtes effectuées en chinois.

Sur bing.fr pour la traduction chinoise de Dalai-Lama, le bas de la page explique que « certains résultats ont été supprimés ». Le terme liberté est lui totalement bloqué. Cela signifie donc que les chinois résidant en dehors de leurs frontière sont toujours assujettis à cette censure.

Face à cette découverte, Microsoft explique à nos confrères de TheNextWeb que ces résultats font suite à un incident technique et dément avoir manipulé ces derniers en dehors de Chine. Toutefois, comme le souligne GreatFire, ces filtres semblent toujours opérationnels.
#39
Twitter souffrirait d'un mal qui lui est inhérent : sa difficulté à être appréhendé par les nouveaux arrivants. Ainsi le réseau social aurait laissé échapper des millions de personnes, pourtant inscrites.

Qui des utilisateurs de Twitter, à ses débuts, n'a pas pataugé dans la novlangue du réseau social, composée de hashtag, mention, RT et autre FF ? Pourtant, 241 millions d'utilisateurs dans le monde ont fini par maîtriser ces nouveaux codes et à voler de leurs propres ailes. Un chiffre important et en croissance. En réalité cette communauté serait bien inférieure à ce que Twitter a déjà réussi à capter comme audience.

Selon une personne proche de l'entreprise américaine, citée par Recode, le réseau social a enregistré plus d'un milliard d'inscriptions en plus de sept ans d'existence. Ben sûr, ces données sont à pondérer au regard de l'engouement que suscite cette plateforme pour les comptes dévolus aux spams et animés par des robots. Ces statistiques mettent pourtant en relief le problème de rétention de ses utilisateurs auquel est confronté Twitter. Selon ces indications, ce taux se situe à 25%. ce que notre confrère ne manque pas de qualifier de « seau percé ».

Lors de la présentation de ses résultats financiers, début février - ses premiers depuis son introduction en bourse -, Twitter a affolé ses actionnaires. À première vue, son bilan trimestriel n'était pas mauvais. Chiffre d'affaires en hausse annuelle de 116% à 243 millions d'euros, et supérieur de 25 millions aux attentes. Profit opérationnel de 2 cents par action - malgré, il est vrai, une perte nette de 511 millions - mais tout de même, les analystes avaient anticipé un déficit de 2 cents. Enfin, des prévisions 2014 plus optimistes que prévu.

Alors quoi ? On sait que l'entreprise n'est pas rentable, et qu'à en croire son patron, Dick Costolo, elle ne le sera pas avant plusieurs années. Mais c'est le cas de beaucoup d'autres sociétés pourtant introduites en bourse, qui préfèrent financer leur croissance plutôt que de garder des profits. Amazon est par exemple soutenu par ses actionnaires alors que la société est régulièrement dans le rouge. Non, ce qui a inquiété les investisseurs, pour Twitter, c'est la faible hausse du nombre d'utilisateurs, de 9 millions en trois mois.


Une communauté moins engagée

C'est la progression la plus faible enregistrée par le réseau de microblogging depuis deux ans, et c'est aussi la confirmation d'une tendance engagée plusieurs trimestres auparavant. Plus inquiétant, les membres actifs de Twitter aux États-Unis n'ont quasiment pas augmenté entre septembre et décembre 2013, alors que la plupart des annonceurs - qui diffusent leurs messages ciblés dans le flux - son justement américains. Sur un an, la croissance du nombre de nouveaux utilisateurs a été de 30%, contre près de 40% l'année précédente.

Autre indicateur peu rassurant : le nombre de timelines vues a, pour la première fois, reculé en un trimestre. C'est l'un des indicateurs les plus regardés pour mesurer l'engagement des membres de Twitter - et qui conditionne l'attrait des annonceurs pour la plateforme. Le réseau a comptabilisé 148 milliards de timelines vues au dernier trimestre 2013, contre 159 milliards trois mois auparavant. La situation est pire si l'on regarde les résultats individuels, avec 613 vues en moyenne, soit le même niveau qu'au début 2012.

Pour Dick Costolo, c'est le résultat de la refonte des applications mobiles qui a fait reculer la réactualisation de la timeline et mécaniquement causé une baisse des consultations. Lui souhaite attirer la lumière sur des indicateurs plus vigoureux, comme le nombre de retweets et de favoris, en hausse de 35% sur trois mois.


Vers une simplification de Twitter

Ce qui explique, en partie, ce désamour est à trouver dans la complexité du réseau social. Moins intuitif que Facebook au premier abord, il demande une période d'adaptation plus longue. Dick Costolo le reconnaît lui-même. Or maintenant que Twitter est coté, les choses pressent. Le PDG a fait miroiter une série de changements en vue de simplifier l'utilisation de la plateforme. Parmi les pistes en chantier, la possibilité d'ajouter ses contacts téléphoniques, afin de faire ses premiers pas entouré de personnes familières.

Cette fonction est déjà déployée sur les appareils Android aux États-Unis et devrait gagner l'environnement iOS rapidement. Concentrer ses efforts sur le canal mobile, où Twitter y trouve les trois quarts de son audience, paraît pertinent dans une stratégie d'acquisition et de fidélisation d'utilisateurs. Au-delà de ces leviers marketing, Dick Costolo veut « rendre la plateforme plus simple pour les nouveaux arrivants ».

Pour y parvenir, le dirigeant a lancé plusieurs pistes. L'une a déjà été empruntée par Facebook. Il s'agit d'accorder plus de place au contenu multimédia (photos et vidéos), dans la perspective de rendre les flux de tweets plus attrayants. L'autre, risque de rebuter les adeptes de la première heure. Cela consisterait à organiser (peut-être en option ?) les messages en sujets de discussion.
#40
Le 4 février 2004, The Facebook était officiellement lancé par Mark Zuckerberg, Dustin Moskovitz, Chris Hughes et Eduardo Saverin. Destiné uniquement aux étudiants d'universités, et transformé en Facebook l'année suivante, le site connut une ascension fulgurante, que seul YouTube a pu expérimenter ces dernières années. Retour sur un phénomène de société.

The Facebook... à ses débuts

1,228 milliard. C'est le nombre de comptes actifs mensuels déclaré par Facebook au 31 décembre 2013. Outre le fait que les méthodes de comptabilisation font toujours couler beaucoup d'encre, ce nombre n'en reste pas moins époustouflant, d'autant que le site est interdit en Chine. Mais avant d'en arriver à ce bilan que seuls Google et YouTube peuvent se vanter d'égaler, revenons aux dates clés du célèbre réseau social.

Des comparatifs de photos des étudiant(e)s de Harvard...

Le 4 février 2004 est donc la naissance officielle de TheFacebook, créé à l'université d'Harvard par Mark Zuckerberg, actuel PDG, Dustin Moskovitz, parti en 2008 pour fonder Asana, Chris Hughes, porte-parole de FB, et Eduardo Saverin, en conflit avec Mark Zuckerberg et parti à Singapour en 2009. Dédié aux étudiants d'Harvard, il devait initialement permettre de comparer la beauté des jeunes gens (surtout du sexe féminin), avant de rapidement dévier en un site de relations et de discussions.

Après s'être étendus à d'autres grandes universités lors des premiers mois (Stanford, Yale, etc.), les créateurs du site se sont très rapidement déplacés de Harvard, situé dans le Massachusetts (côte Est des États-Unis) à Palo Alto, en Californie, à l'Ouest du pays. Un long voyage réalisé pour des questions financières et stratégiques, les fondateurs du site sentant déjà après quelques semaines avoir dans les mains un véritable phénomène. Le site atteindra d'ailleurs déjà son premier million d'utilisateurs en décembre 2004, ce qui vu sa jeunesse et ses critères, est un résultat plus que prometteur.

Au cours des mois de septembre et d'octobre 2005, The Facebook devient Facebook, de nombreuses écoles américaines sont gérées par le site, certaines à l'internationale y sont rajoutées et les photos y sont bien mieux intégrées. Le réseau social reste toutefois encore un nain avec 6 millions d'utilisateurs en décembre 2005, alors que Myspace, lui, cumule déjà des dizaines de millions de membres, et que YouTube ne cesse de monter en puissance, menant à son rachat l'année suivante par Google.

En avril 2006, une version pour mobile voit déjà le jour. Une date clé pour Facebook, sachant qu'à ce jour, sa version mobile lui rapporte plus que sa version web classique. Néanmoins, malgré des évolutions intéressantes en 2006, avec notamment sa première API, son News Feed et surtout son ouverture à tous (hors écoles donc) en septembre, Facebook reste encore un site mineur cette année-là, avec seulement 12 millions d'utilisateurs en décembre 2006.

2007 va enfin sonner la véritable montée en puissance du réseau, avec près de 60 millions de membres en fin d'année. Entre temps, le site a lancé sa boutique d'applications (son Marketplace), développé l'intégration des vidéos, ouvert un bureau à Londres, et déployé les Pages ainsi qu'une plateforme publicitaire.

... à un succès mondial sans équivalent

2008 fut l'année du lancement de sa discussion instantanée, de son application iPhone, de l'ouverture de ses bureaux à Dublin afin de gérer l'Europe et du recrutement de Sheryl Sandberg au poste de directrice des opérations. À l'époque vice-présidente des ventes et des opérations internationales chez Google, Sandberg a pour atout une longue expérience que n'a pas Zuckerberg.

L'année suivante fut tout aussi importante avec la création du bouton Like (J'aime) et d'une mise à jour du site. C'est surtout lors de ces deux années (2008/2009) que Facebook devient le roi du réseau social, avec 360 millions d'utilisateurs en décembre 2009. MySpace fut terrassé et ne s'en relèvera pas, tandis que Twitter n'en était qu'à ses balbutiements et que Google+ était encore bien loin de voir le jour.

Par la suite, l'audience de Facebook a littéralement explosé, avec plus de 600 millions de membres actifs fin 2010, près de 900 millions un an plus tard, la barre du milliard étant passée en octobre 2012. L'histoire de Facebook, c'est Mark Zuckerberg, désigné en 2010 personnalité de l'année par Time, l'un des plus jeunes choisis par le magazine. La même année, sort le film The Social Network, réalisé par David Fincher (Alien 3, Seven, Fight Club, etc.). En 2011, Facebook signe un accord avec Microsoft (l'un de ses actionnaires minoritaires) pour utiliser Skype afin de permettre aux utilisateurs du réseau social de converser en vidéo. C'est aussi son introduction historique en bourse en 2012, faisant de Zuckerberg là encore le plus jeune milliardaire de la planète. 2012, c'est le rachat d'Instagram pour 1 milliard de dollars au moment des faits (un peu moins en réalité du fait de la chute de cours en bourse).

N'oublions pas non plus que Facebook a été souvent cité, à tort ou à raison, comme un intermédiaire majeur du printemps arabe des années 2010/2011 (avec Twitter), afin de permettre au peuple de s'organiser dans l'État policier où ils vivaient. Certains ont même utilisé l'expression « Révolution Facebook » afin de bien mesurer l'importance des réseaux sociaux sur internet dans ces territoires.

Bientôt plus important qu'Oracle et Amazon en bourse ?

Aujourd'hui, Facebook compte plus de 6300 employés et vaut plus de 150 milliards de dollars au NASDAQ, soit la troisième valorisation boursière au monde pour une société web derrière Amazon et Google. Il s'agit surtout d'une valeur supérieure à Intel ou encore Cisco, et très proche d'Oracle. Cela fait logiquement la fortune de Mark Zuckerberg, son principal actionnaire, désormais en 22e position dans le monde avec près de 28 milliards de dollars, juste derrière des géants comme les Français Bernard Arnault et Liliane Bettencourt, ou encore les fondateurs de Google et Amazon. Bill Gates est toutefois bien loin, avec plus de 74 milliards de dollars au compteur.

Facebook devance tous ses concurrents en matière d'utilisateurs actifs mensuels

Avec plus de 1,2 milliard de membres actifs, 201,6 milliards liens d'amitié et des centaines de millions d'inscrits dans chaque continent, Facebook est partout, incontournable, au point d'avoir envahi les médias et bien des marques. Certes, le développement et la multiplication de la publicité, les fuites de données, ses relations avec la NSA, ou encore son manque d'évolution, ont pu pousser certains internautes à boycotter la plateforme et/ou à regarder vers des réseaux et plateformes plus jeunes, innovantes ou plus matures (Twitter, Google+, Vine, Tumblr, etc.). Mais pour le moment, Facebook reste le roi. Jusqu'à quand ?