Auteur Sujet: A table ! C’est l’heure ! On mange !... Est-ce le bon moment ?  (Lu 3336 fois)

Hors ligne pcnovice80

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  • Oups,... j'ai une poussière dans l'oeil droit !
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Quand est-ce qu’on mange ?... C’est l’heure ! Oui, mais est-ce la bonne heure ? Avez-vous réellement faim ? Est-ce une nécessité énergétique ou affective ? Habitude, ennui, gourmandise ? Intéressons-nous aux raisons secrètes qui nous poussent à nous mettre à table… Existe-t-il de « bonnes heures » pour manger ?
"C’est toujours par la faim que commence un bon repas"
 
 Â« Manger » : une préoccupation biologique, essentielle, obsessionnelle de l’homme. Peu importe le nom du repas, petit-déjeuner, souper, dîner, brunch… il est sur toutes les tables. Manger relève d’une nécessité primaire, vitale, irrépressible. Le corps humain a besoin de calories pour vivre et accomplir toutes les activités de la journée. Les aliments ingérés apportent l’énergie et les matériaux de structure indispensables à sa survie. Et, c’est ainsi de repas en repas… jour après jour… depuis toujours.
 
Les signaux déclencheurs
Pensez au « creux dans l’estomac », aux gargouillis, à la tête qui tourne un peu et aux changements d’humeur. Ces ressentis inconfortables sont le signe que votre organisme est en manque d’énergie. C’est le moment de passer à table, c’est la bonne heure pour manger. Cette faim varie d’une journée à l’autre et même d’un repas à l’autre. Notre corps est le mieux placé pour connaître la quantité de nourriture nécessaire à son fonctionnement. A nous d’apprendre à l’écouter !
Une fois la satisfaction du « plaisir du ventre bien rempli », les réserves à nouveau pleines, votre cerveau vous commande d’arrêter de manger. Votre organisme sait vivre quelques heures sur ses stocks avant le retour de la faim. Mais, si vous vous contentez d’une barre de régime ou d’une salade en guise de repas, il est normal de tomber dans le piège des fringales, deux heures après.
 
Les transgressions légères et insouciantes
Pour tout avouer, qui n’a pas englouti la fin d’un paquet de gâteaux ? Qui ne s’est pas laissé mener vers le distributeur au bureau ? Pourtant, ce n’était pas l’heure de manger ? Que s’est-il passé ?
 
Le vide des ventres pleins ou la faim affective
 
A force de respecter à la lettre les régimes hypocaloriques ou de réfréner sa consommation alimentaire pendant les repas, il est bien difficile de ne pas craquer, de temps en temps ou plus souvent, devant des macarons caramélisés ou de faire un sort aux chips pistachées. Comme cela fait du bien !
La porte des placards ne s’ouvre pas que pour réduire les sensations de faim biologique…
 
Et oui, nous mangeons parce que c’est bon. Nous mangeons car il est agréable de prendre appui sur la nourriture pour panser une anxiété ou un vide émotif. Nous grignotons pour court-circuiter pensées négatives ou stress chronique.
 
Alors, quand faut-il manger ?
 
Il vaudrait mieux écouter notre estomac et notre faim biologique, mais nous vivons en société avec des horaires de repas qui s’imposent.
Aujourd’hui, notre rythme social repose sur un modèle de 3 repas ± 1 collation. Le fait d’avoir un apport alimentaire régulier, un moment de repas prévisible toutes les 3-4 heures devrait rassurer l’organisme.
 
Les horaires habituels de restauration chez la majorité des familles :
• un repas qui se prend au début de la matinée
• un repas entre 12h et 14 h, permet de recharger l’organisme
• un repas à partir de 19h30, pour affronter le jeûne de la nuit
• un goûter ou une collation, un coupe faim indispensable pour certains
 
Bien sûr ce schéma doit s’adapter à votre vie. Rappelons-le, l’organisme dispose d’une marge de manœuvre et d’ajustabilité. Il n’y a aucune raison de culpabiliser si vos horaires diffèrent.
 
Prendre le temps de rester à table, de consacrer un peu d’attention à nos choix alimentaires, de manger en quantité suffisante pour maintenir notre satiété sur le long terme sont des solutions faciles pour se sentir moins frustré à table et en dehors des repas. 
 
Pas de panique...le Doc est là pour nous aider !