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Sujets - pcnovice80

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C’est l’histoire de quatre individus : Chacun, Quelqu’un, Quiconque et Personne :

Un travail important devait être fait, et on avait demandé à Chacun de s’en occuper.
Chacun était assuré que Quelqu’un allait le faire, Quiconque aurait pu s’en occuper, mais Personne ne l’a fait.
Quelqu’un s’est emporté parce qu’il considérait que ce travail était la responsabilité de Chacun.
Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire, mais Personne ne s’était rendu compte que Chacun ne le ferait pas.
A la fin, Chacun blâmait Quelqu’un, du fait que Personne n’avait fait ce que Quiconque aurait dû faire.

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Humour (rubrique dédiée à Princedudésert) / Socrate
« le: juin 07, 2015, 01:24:12 pm »
Socrate était un philosophe grec réputé pour sa sagesse et également pour son art d’accoucher les esprits : la maïeutique

Un jour qu’il se promenait sur l’agora, il fut abordé par un quidam qui l’interpella ainsi :
– Socrate ! Sais-tu ce que je viens d’apprendre à propos d’un de tes élèves ?
– Attention ! lui dit Socrate, avant de dire quoi que ce soit, il faut que tu passes l’épreuve du triple filtre…
– Triple filtre ?
– Oui. Avant que tu ne me parles d’un de mes élèves, tu doit filtrer ce que tu vas dire… Le premier filtre est la VÉRITÉ. Es-tu absolument certain que ce que tu vas me dire est vrai ?
-Euh… C’est à dire… Non. Je l’ai juste entendu dire…
-Bien, tu n’es donc pas certain que ce que tu vas dire est la vérité.
-Le second filtre est la BONTÉ. Ce que tu as à me dire est-il bon pour mon élève ?
-Ben… pas exactement…
-Donc, tu veux me dire quelque chose qui n’est pas bon pour mon élève sans être sûr qu’il soit vrai. Essayons le troisième filtre, si tu veux bien: il s’agit du filtre de l’UTILITÉ. Ce que tu veux me dire est-il utile pour moi ?
-C’est difficile à dire, plutôt non, en réalité…
-Tu m’accorderas donc que tu souhaites me confier quelque chose de mauvais sur mon élève, qui ne me sera d’aucune utilité et dont tu n’es pas sûr qu’il soit vrai. Ne crois-tu pas qu’il vaudrait mieux, dans ce cas, te taire ?
-Si, Socrate, je vois bien que tu as raison. Je me tairai donc.

C’est par ce raisonnement que Socrate est passé à la postérité comme un grand sage.

C’est aussi de cette manière que Socrate n’a pas su que Platon le trompait avec sa femme. Et la maïeutique alors !

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L'origine de la fête des mères

Chaque année, à peu après à la même période, la fête des mères pointe son nez au printemps. Mais au fait d'où vient cette charmante fête ? Comment la fête-t-on dans les autres pays ? Mômes.net fait un point sur la fête des mères.

L'origine de la fête des mères Chaque année, nous fêtons les mamans. Nous les remercions de l'attention, de la protection et de l'amour qu'elles nous donnent. Cette tradition n'est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles.
La fête des mères au temps des Gaulois

La fête des mères remonte au temps d'Astérix, c'est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l'honneur de Rhéa et Cybèle, les divinités mères des Dieux.
La fête des mères que l'on connaît

La version moderne de la fête des mères nous vient directement des États-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d'instaurer une journée en l'honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.
La fête des mamans françaises

Mais en France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C'est le premier qui a évoqué l'idée d'une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d'honorer les mères de familles nombreuses.

Il faut cependant attendre le 20 avril 1926, pour que la première "journée des mères" nationale ait lieu. Il s'agissait alors d'honorer les mères de familles nombreuses, avec remise de "Médailles de la Famille française". Elle n'a jamais eu grand succès jusqu'en 1941, moment, où le Maréchal Pétain institue la fête des mères pour repeupler la France qui souffre de la seconde guerre mondiale. Pour Pétain, la famille est une valeur essentielle pour la France. Il a souhaité officialiser cette fête pour attirer l'attention sur le rôle de la femme au foyer. Son discours est réputé pour la polémique qu'il a entraînée. Certains lui ont reproché sa vision de "femme-objet". La grande "invention" de Vichy, ce fut d'honorer toutes les mères, d'en faire une fête familiale et d'en laisser la prise en charge aux enfants eux-mêmes, tout en faisant encadrer ces activités par les maîtres d'école. Bref, le collier de nouilles, c'est depuis Pétain !

En 1950, cette fête très populaire est officiellement fixée au 4ème dimanche de mai. Si ce dernier est le dimanche de Pentecôte, la fête des mères est reportée au premier dimanche de juin.
La fête des mères chez nos voisins

La fête des mères est une fête internationale.
La Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Italie, La Turquie ou encore la Russie se sont aussi calqués sur la tradition instaurée par les Etats-Unis pour fêter leurs mamans nationales.

> En Belgique, les mamans ne se fêtent pas le même jour en fonction des régions. La majorité des belges célèbrent leur maman le deuxième dimanche de mai. Dans la région d'Anvers, la fête des mères est le 15 août, qui est le jour de Marie dans la religion catholique.

> En Angleterre, la fête des mères, appelée Mothering Sunday, est toujours célébrée le 4e dimanche de carême, c'est à dire aux environs de la mi-mars.

> En Allemagne, le jour de la fête des mères, les mamans ne travaillent pas. La fête des mères est célébrée le deuxième dimanche de mai depuis plus de 75 ans. Le jour de la fête des mères, les enfants sont aux petits soins pour leur maman tout au long de la journée.

> En Espagne, on fête les mères le premier dimanche du moi de mai. Ce jour-là, les mères et les grand-mères ne cuisinent pas. Les restaurants respectent cette coutume en offrant une fleur aux mères et aux grands-mères.

> Au Canada, la fĂŞte des mères est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le deuxième dimanche du mois de mai (comme en Belgique ou en Suisse). LĂ  aussi, les petits enfants bricolent un cadeau pour leur maman, avec leur maĂ®tresse ou avec l'aide de leur papa. C'est une fĂŞte officielle et tous les petits canadiens y mettent tout leur cĹ“ur pour qu'elle soit rĂ©ussie. En tout cas, et quoiqu'il en soit et oĂą que vous soyez  : bonne fĂŞte Ă  toutes les mamans  !

 

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Discussions générales / Bonne Saint Nicolas 2014 à tous
« le: décembre 06, 2014, 11:22:33 am »
Bonne Saint Nicolas à tous les enfants sages, aux étudiants, aux enseignants, assistantes maternelles... et aux Nicolas biensûr. Bisous à vous les doc-computersiens.




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Quel type de repas faut-il privilégier le soir ?

On sait que la sérotonine, l’un des neurotransmetteurs du cerveau, régulerait l’endormissement et l’entrée dans les différentes phases du sommeil1,2. Or, la fabrication de sérotonine dépend de la concentration sanguine de tryptophane, un acide aminé, et d’autres acides aminés dits neutres3.

Un repas riche en glucides et faible en protéines engendre une concentration élevée de tryptophane4 et son passage à travers la barrière hémato-encéphalique du cerveau. Le tryptophane y sera transformé en sérotonine, puis en mélatonine, 2 hormones qui contribuent à un bon sommeil.

À l’inverse, un repas trop riche en protéines pourrait nuire au sommeil chez les insomniaques. En effet, cela peut provoquer une concentration sanguine plus élevée de tyrosine5,6, un acide aminé qui sert à la fabrication de la dopamine. Ce neurotransmetteur est associé à l’activité motrice et à l’agressivité.

Bien qu’on n’en ait pas encore la preuve formelle, si l’on souffre d’insomnie, il serait profitable, au repas du soir, d’avoir un bon apport en glucides à index glycémique élevé (c’est-à-dire qui provoque une importante hausse de l’insuline), tout en limitant la consommation de protéines et de gras. Ce type de repas devrait être consommé 4 h avant le coucher7.

Cette recommandation va à l’encontre de ce que l’on conseille pour la santé en général, soit de privilégier les glucides à index glycémique bas. Mais il s’agit ici d’une recommandation pour le repas du soir seulement et pour les personnes qui sont aux prises avec un problème de sommeil. Aussi, prenez note que les aliments énumérés ci-dessous, puisqu’ils influencent à la hausse le taux d’insuline, doivent être consommés avec modération pour ne pas nuire à la santé cardiovasculaire, à la glycémie et à votre poids. Il est important tout de même d’obtenir un minimum de protéines au repas du soir. On peut alors privilégier les légumineuses, le tofu et, en petite quantité, les produits laitiers.

Aliments contenant des glucides à index glycémique élevé à privilégier au repas du soir

Pain à la farine blanche (toutes formes de pain : tranché, baguette, pita, bagel, kaiser, tortillas, biscottes, croûtons, etc.), couscous, pâtes blanches cuites non al dente, riz blanc instantané ou précuit, risotto, riz soufflé, galette de riz, vermicelles de riz, gnocchis, céréales raffinées, crème de blé, jus de légumes, pomme de terre, tapioca, sucre, miel, mélasse, cassonade, sucre brut, pâtisseries à la farine blanche et non grasses : gâteaux des anges, muffins aux fruits, barres aux fruits, biscuits, etc. Maïs en grains, maïs soufflé, farine de maïs, dattes, melon d’eau, banane, fruits en conserve, en compote ou en confitures sucrées, jus de fruits.

2. Que faut-il Ă©viter de manger au repas du soir pour bien dormir ?

Pour entrer dans un sommeil profond, la température corporelle doit baisser. Or, les repas trop copieux ou trop riches en gras et en protéines prolongent la digestion et augmentent la thermogenèse. La température corporelle augmente alors. Certaines épices contribuent aussi à élever la température du corps. Aussi, les repas pris trop tard en soirée ne permettent par une digestion adéquate avant l’heure du coucher. Les personnes ayant des problèmes de sommeil devraient consommer les viandes, volailles, poissons, fruits de mer, oeufs au petit-déjeuner et le midi, plutôt que le soir, car ces aliments sont très riches en protéines.

Aliments Ă  Ă©viter au repas du soir

Viandes, charcuterie, volaille avec la peau, bacon, lardons, fromages gras, pizza garnie, aliments panés et frits, pâtes alimentaires accompagnées de sauce à la viande, sauces à la crème, oeufs cuits dans le beurre, crème sure ou aigre, plats mexicains, italiens, indiens, salade César, croustilles, frites, pâtisseries grasses, beigne, gâteau avec glaçage, crème glacée, chocolat.
 
3. Y a-t-il des aliments qui aident plus à s’endormir que d’autres ?

Le lactosérum, appelé aussi protéine de petit-lait, et les graines de citrouille pourraient être des aliments intéressants pour ceux qui souffrent d’insomnie. Ils contiennent une concentration élevée de tryptophane - favorable au sommeil - par rapport aux autres acides aminés. Ce qui permet une meilleure concentration sanguine de tryptophane8,9.

Selon une étude publiée en 2004, la consommation en soirée de protéines de petit-lait riche en alpha-lactalbumine améliore la vigilance matinale et l’attention diurne, signes d’un meilleur sommeil10.

À noter que pour mieux profiter du tryptophane et des graines de citrouille, il vaut mieux les consommer avec une source de glucides, comme les fruits ou les produits céréaliers.

Beaucoup d’aliments sont d’excellentes sources de tryptophane, comme la viande, la volaille et le poisson. Mais ceux-ci contiennent aussi beaucoup d’autres acides aminés qui entrent en compétition avec le tryptophane et, par conséquent, limitent son passage dans le cerveau.

Il existe aussi une relation positive entre le taux de sérotonine et le taux d’acides gras oméga-3. Les acides gras oméga-3 réduisent la production de certaines substances produites par l'organisme, comme les prostaglandines E2. En excès, ces dernières contribuent au vieillissement des neurones et nuisent à la transmission des messagers chimiques du cerveau. Cela peut évidemment perturber le sommeil. À noter que pour maximiser l’effet des oméga-3 dans l’organisme, il faut éviter l'excès d’oméga-6, d’acides gras saturés et de gras trans.

◾ Sources d’omĂ©ga-3 Ă  privilĂ©gier : Poissons gras (saumon, truite, maquereau, flĂ©tan, sardines), huile et graines de lin, huile et graines de chanvre, huile de canola (colza), noix.
◾ Sources d’omĂ©ga-6 Ă  consommer avec modĂ©ration : huile de maĂŻs, de tournesol, de carthame, de soya, vinaigrettes et mayonnaises commerciales, produits de boulangerie faits Ă  partir de ces huiles.
◾ Sources de gras saturĂ©s Ă  consommer avec modĂ©ration : viandes grasses, peau des volailles, fromage, crème, beurre, etc.
◾ Sources de gras trans Ă  Ă©viter : shortening, margarine dure, biscuits, beignes, gâteau, panure, pâte Ă  tarte, feuilletĂ©s, croissants, etc.

4. Que faut-il Ă©viter de boire pour mieux dormir ?     

Le lait chaud aide-t-il Ă  dormir ?
 Non. Bien qu’il contienne du tryptophane, il contient aussi des acides aminĂ©s neutres. Cela Ă©tant dit, un bon verre de lait chaud est tout de mĂŞme une excellente collation du soir sur le plan nutritif, mais n’est pas un aliment favorable au sommeil.
 
La caféine, on le sait, stimule le système nerveux. Plus précisément, elle bloque l’action de l’adénosine au cerveau et inhibe la sécrétion de mélatonine jusqu’à 6 heures après sa consommation. Or, l’adénosine favorise le sommeil, tandis que la mélatonine est indispensable au sommeil. Prendre un café le matin est généralement bien toléré, sauf pour les personnes très sensibles à la caféine. La menthe devrait être évitée en soirée, car c’est une plante stimulante. Les aliments suivants contiennent de la caféine et devraient être évités le soir : café, thé, boissons gazeuses brunes et boissons énergétiques (contenant guarana ou caféine), cacao, chocolat, yerba mate.

L’alcool au souper et en soirée devrait aussi être consommé avec modération ou carrément éliminé puisqu’il provoque l’« insomnie à rebond ». Après avoir aidé à l'endormissement, il entraîne des sécrétions d’adrénaline et bloque l’entrée du tryptophane au cerveau. Ces 2 facteurs empêchent le sommeil de passer à la phase profonde. L’alcool fait aussi chuter le taux de mélatonine, hormone nécessaire au sommeil.

5. Est-ce que l’insomnie peut ĂŞtre causĂ©e par des carences en nutriments ?     

 Plusieurs nutriments - dont le fer, le zinc, le calcium, le magnĂ©sium et les vitamines du complexe B - interviennent de façon importante dans l’équilibre chimique du cerveau. Un dĂ©ficit en l’un ou l’autre de ces nutriments peut entraĂ®ner une baisse de la qualitĂ© du sommeil. Avant toute chose, si l’on souffre d’insomnie, il est important de subir une analyse sanguine complète afin de dĂ©celer des carences en nutriments. Consulter une nutritionniste peut aussi ĂŞtre utile Ă  ce chapitre.

6. Est-ce qu’un surplus de poids peut nuire au sommeil ?   

Le surplus de poids peut causer le ronflement puis l’apnée du sommeil. Chez les personnes souffrant d’obésité, la fréquence des apnées du sommeil attribuables à l'obstruction des voies respiratoires est de 12 à 30 fois plus élevée. Une perte de seulement 7 kg dans certains cas peut suffire à réduire le ronflement et, par le fait même, l’apnée du sommeil.

 Un supplĂ©ment de tryptophane peut aider Ă  dormir, mais on n’en trouve plus en vente libre. Une Ă©pidĂ©mie de myalgie Ă©osinophile survenue en 1989 aux États-Unis, qui a touchĂ© 1 500 personnes et causĂ© 38 dĂ©cès, a Ă©tĂ© attribuĂ©e au tryptophane ou Ă  un contaminant trouvĂ© dans certains lots de ce supplĂ©ment. Depuis, les autoritĂ©s amĂ©ricaines et canadiennes ont limitĂ© l’accès au tryptophane bien que la preuve formelle du lien de cause Ă  effet n’a pas Ă©tĂ© Ă©tablie.

 Ă€ l’heure actuelle, le tryptophane est un mĂ©dicament vendu sur ordonnance au Canada. Il est utilisĂ© en combinaison avec des antidĂ©presseurs afin d'en amĂ©liorer leur action.

7. Est-ce qu’un supplément de tryptophane peut aider à dormir ?

Un supplément de tryptophane peut aider à dormir, mais on n’en trouve plus en vente libre. Une épidémie de myalgie éosinophile survenue en 1989 aux États-Unis, qui a touché 1 500 personnes et causé 38 décès, a été attribuée au tryptophane ou à un contaminant trouvé dans certains lots de ce supplément. Depuis, les autorités américaines et canadiennes ont limité l’accès au tryptophane bien que la preuve formelle du lien de cause à effet n’a pas été établie.

À l’heure actuelle, le tryptophane est un médicament vendu sur ordonnance au Canada. Il est utilisé en combinaison avec des antidépresseurs afin d'en améliorer leur action.

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Pour perdre du poids, que vaut-il mieux supprimer, les graisses, les sucres ou les deux ? Selon  des chercheurs de l'UniversitĂ© de Tulane, l'UniversitĂ© Johns Hopkins et Kaiser Permanente, un rĂ©gime pauvre en glucides serait plus efficace pour perdre du poids et prĂ©venir les maladies cardiovasculaires.

Pour réussir à perdre du poids, mieux vaut réduire les sucres plutôt que les graisses.

Un temps très en vogue chez les Anglo-saxons, le régime "low carb" (pauvre en glucides) a toujours eu ses détracteurs parmi les professionnels de la santé, non seulement parce qu’il est très déséquilibré mais aussi car la consommation de produits gras n’est pas déconseillée ! Dans le cadre de ce régime, seuls les sucres sont à bannir. Efficace pour maigrir ? Il semble bien que ce soit le cas.
 
Quel régime est le plus efficace ?

En effet, le groupe de recherche a voulu dĂ©terminer les effets d'un rĂ©gime pauvre en glucides sur la prĂ©vention des maladies cardiovasculaires. Ceux-ci restaient jusqu'alors inconnus, puisque peu voire aucun test  n'a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur un groupe de participants assez variĂ©s.

Pour l'étude, les chercheurs ont travaillé avec 148 hommes et femmes, dont une moitié d’afro-américains et l’autre de type caucasien. Tous étaient considérés comme obèses selon leur indice de masse corporelle (IMC).

De manière alĂ©atoire, les chercheurs ont assignĂ© Ă  chaque participant soit un rĂ©gime pauvre en glucides (moins de 40g par jour) soit un rĂ©gime pauvre en graisses (moins de 30 %  des calories journalières provenant des matières grasses).
Pour perdre du poids, mieux vaut réduire les sucres

Les deux groupes étaient soumis à un suivi diététique régulier et aucun objectif n'a été fixé quant au nombre de calories consommées par jour, ni quant à l'activité physique. Les chercheurs notent néanmoins que le niveau d'activité physique était assez similaire entre les deux groupes pour ne pas avoir d'incidence sur les résultats.

Ayant enregistré des données sur le poids et d'autres facteurs de risque cardiovasculaire au début de l'étude, les chercheurs ont convoqué les participants à intervalles réguliers (après 3, 6 et 12 mois) afin de prendre des mesures et vérifier le maintien continu du régime.

Les chercheurs ont éliminé les données des participants qui ont abandonné le programme avant la fin des 12 mois. Au final, le régime pauvre en graisses a été suivi jusqu'au bout par 60 participants (82 %). Résultat similaire pour le régime pauvre en glucides, suivi pendant l'année entière par 59 participants (79 %).

Une réduction des risques cardiovasculaires

Mais parmi ces participants restants, ceux qui ont évité les glucides ont perdu 3,5 kg de plus en moyenne comparés aux adhérents au régime pauvre en lipides. Les premiers ont également démontré des baisses plus significatives quant à leurs indices de masse grasse et à d'autres facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.

En plus, les taux sanguins de certains lipides pouvant indiquer un risque accru de maladie cardiovasculaire étaient moins élevés chez le groupe "low carb".

Par ailleurs, la réduction du tour de taille était plus importante chez les adhérents au régime pauvre en graisses lors des contrôles à 3 mois et à 6 mois, bien que cette différence se soit nivelée à la fin de l'étude.

Rappelons qu’avant de se lancer dans un régime, le mieux est de consulter un professionnel de santé, médecin et/ou diététicien-nutritionniste afin de déterminer son profil et le type de régime qui convient le mieux. Car certains régimes peuvent induire des carences et/ou favoriser une reprise de poids rapide.

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C'est ce que se demandent certains spécialistes quand d'autres imaginent que les hommes vont devenir des mutants connectés.

Les ordinateurs sont-ils en train de reconfigurer notre cerveau ? «J’ai l’impression qu’Internet endommage ma capacitĂ© de concentration et de contemplation. Que je sois en ligne ou non, mon esprit avale l’information telle que le Web la livre : dans un flot rapide de particules», Ă©crit l’AmĂ©ricain Nicholas Carr dans un livre au titre Ă©loquent «Internet rend-il bĂŞte ?». Cet essai provocateur s’appuie sur des Ă©tudes scientifiques menĂ©es aux Etats-Unis. Et au Lutin (Laboratoire des usages en technologies d’information numĂ©rique du CNRS), on le confirme, Internet change notre façon de lire et, de fait, de penser. «La lecture en ligne est une lecture sĂ©lective de recherche d’informations», explique Thierry Baccino, psychologue pour ce laboratoire. C’est une lecture zapping, bousculĂ©e par les liens, les pubs, qui gĂ©nère ce que des scientifiques appellent une «dĂ©sorientation cognitive». En clair : l’utilisation de la Toile met notre cerveau en surchauffe.

Certes, avant Internet, l’invention de l’écriture, qui a permis de se souvenir, puis celle de l’imprimerie, qui a aussi effrayé à son époque, ont, chacune à leur tour, changé notre pensée et notre rapport au monde. Cependant, c’est la première fois qu’une mutation se fait aussi rapidement. De l’écriture à l’imprimerie, toutes les révolutions précédentes se sont inscrites sur plusieurs générations. «Cette fois, c’est sur une seule», explique Rafik Smati, président du groupe Aventers (Dromadaire.com, Ooprint) et auteur d’«Eloge de la vitesse, la revanche de la génération texto». Il le constate, ses salariés, qui ont 26 ans de moyenne d’âge, sont «plus créatifs parce qu’ils sont capables de rapprocher des idées, des concepts dans le chaos. Ils ont des facultés de synthèse et d’assimilation exceptionnelles.»

Et nous n’en sommes encore qu’aux prĂ©mices. Demain, avec les  objets connectĂ©s , de nouveaux gestes deviendront quotidiens. Des recherches sur le cerveau artificiel ont dĂ©jĂ  abouti Ă  des puces capables de reproduire le traitement de l’information par le cerveau en temps rĂ©el. Dans le domaine mĂ©dical, les implants permettant d’envoyer des informations, par exemple pour les personnes atteintes de surditĂ©, ne sont plus de la science-fiction. «Nous vivons une pĂ©riode passionnante, une conjonction d’innovations majeures, des nanotechnologies Ă  la robotique», s’enthousiasme Rafik Smati. Il faut juste laisser le temps Ă  notre cerveau de se poser, pour y rĂ©flĂ©chir un peu…


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Une récente étude commandée par la plateforme de musique Spotify révèle l'importance de la musique dans les rapports amoureux.

Si la musique adoucit les mœurs, elle se révèle également un atout de choix lorsqu'il s'agit de séduction et d'ambiances feutrées propices à l'intimité sexuelle. C'est en tous cas la conclusion de l'étude «Science Behind the Song» menée par le Dr Daniel Müllensiefen, psychologue spécialisé en musique à Goldsmiths University of London, pour la plateforme de musique en ligne Spotify.

Pour cette étude, 2000 personnes âgées de 18 à 91 ans ont été interrogées selon une répartition quasi-égale entre les deux sexes. Résultat? Les titres qui composent votre playlist auraient une importance prépondérante dans la réussite d'un ébat amoureux. Quatre personnes sur dix estiment que la musique écoutée pendant un rapport sexuel leur fait davantage d'effet que toucher leur partenaire, ce qui ne surprend guère le Dr Müllensiefen:»Des études neuroscientifiques le confirment: la musique peut activer les mêmes sensations de plaisir que celles provoquées par la nourriture, les médicaments ou encore le sexe».

La musique stimule les «aires émotionnelles»

Selon l'étude, un tiers des personnes interrogées préfèreraient écouter Bohemian Rhapsody du groupe Queen qu'avoir un rapport sexuel! Toutefois, les personnes interrogées ne le sont pas pendant le rapport, on peut donc raisonnablement penser qu'il y ait un décalage entre la projection et le vécu réel de la relation intime qui, en situation, pourrait l'emporter sur l'importance d'un titre de chanson. En outre, certains choix musicaux peuvent bénéficier a posteriori d'un contexte sexuel satisfaisant renforçant l'impression d'un «souvenir érotico-musical» de qualité.

Il est vrai néanmoins que la musique résonne physiquement dans notre corps, et à plus d'un titre. Selon Yann Rougier, médecin spécialiste des neurosciences et de psycho-biologie, l'imagerie mentale a démontré que l'écoute d'une musique activait des aires cérébrales qui, normalement, sont allumées par des stimuli visuels et olfactifs, les plus chargés en liens émotionnels. «Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'écoute de la musique fait donc certes intervenir les aires auditives mais bien plus encore les aires émotionnelles», explique-t-il.

Communiquer ses intentions

Reste à savoir pourquoi tel titre plutôt qu'un autre mettrait les partenaires en émoi. La bande originale du film Dirty Dancing arrive en tête du hit parade. Selon le Dr Müllensiefen, ce succès serait dû «à la notoriété de la chanson et au caractère sensuel du titre, reconnu comme une référence culturelle issue du cinéma. Les personnes interrogées disent utiliser les titres de cette bande-originale pour communiquer leurs intentions lors d'un jeu de séduction». Les hommes modifieraient d'ailleurs plus facilement que les femmes leurs habitudes d'écoute pour arriver à leurs fins.

Des chanteurs comme Marvin Gaye ou Barry White figurent également en bonne position. Selon Yann Rougier, les tonalités et les rythmiques des voix sont associées à la sexualité: «Des vibratos ou des voix profondes et graves comme celle de Barry White correspondent, à tort ou à raison, à un critère de forte masculinité. Cela va déclencher auprès de la partenaire une réponse émotionnelle fantasmatique, de «l'homme fort», sexuellement plus apte à la combler. Ce qui, en pratique ne se vérifie pas forcément…»

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Les morceaux avec des basses fortes inspirent, plus que les autres, un sentiment de pouvoir, révèle une étude.

La musique adoucit les moeurs, berce les enfants, mais elle peut aussi, et c'est moins connu, renforcer la confiance en soi. Des chercheurs de l'université Northwestern et de Columbia ont confirmé ce lien entre musique et sentiment de puissance dans une étude parue le 5 août dans Social psychological and personality science .

Des étudiants participant à l'expérience ont d'abord décrit ce qu'ils ressentaient à l'écoute de 31 morceaux de différents styles: hip hop, heavy metal, punk, reggae... Trois morceaux inspirant le plus souvent la puissance se sont ainsi distingués: In Da Club de 50 Cent, l'inattenduGet ready for this de 2 Unlimited et, sans grande surprise cette fois, We will rock you de Queen. Leurs opposés, jugés les moins encourageants - Because we can de Fatboy Slim,Who let the dogs out de Baha Men et Big Poppa de Notorious B.I.G. - composaient le groupe comparatif de «faible puissance».

Une série d'expériences a ensuite permis d'évaluer si ces chansons favorisaient deux comportements associées à l'expérience du pouvoir, à savoir le sentiment de contrôle sur les évènements et la prise de risques. Tout en écoutant les différents morceaux, les participants devaient par exemple parier sur le résultat d'un lancer de dés, et en même temps décider qui, d'eux ou des expérimentateurs, devait les faire rouler. Ils étaient 59% à souhaiter le faire eux-mêmes dans une ambiance musicale peu entraînante, contre 86% pour ceux qui écoutaient les trois titres «puissants».

Le pouvoir est dans les basses

Restait à écarter l'impact possible des paroles, guerrières chez Queen et phallocentriques chez 50 Cent. Pour cela, les chercheurs ont reconduit le même type d'expériences en soumettant les participants aux versions instrumentales des morceaux. Les résultats ont été similaires.

Constatant qu'il est courant d'associer les hommes de pouvoir à une voix particulièrement grave, tel Dark Vador qui porte la voix James Earl Jones, acteur américain à la voix caverneuse, les expérimentateurs ont enfin voulu tester l'influence des basses fréquences - percussions, «boom boom», notes les plus graves - sur leurs résultats. En modifiant de manière sélective leur volume sonore, ils sont parvenus à montrer que le sentiment de puissance des participants augmentait avec le niveau de basses dans les musiques.

Conclusion: si l'envie vous prend un jour d'aller sonner chez un voisin bruyant pour exiger qu'il baisse le volume, vérifiez d'abord ce qu'il écoute. Si vous entendez 50 Cent à faire trembler les murs, restez chez vous.

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Les personnes qui vont au travail à vélo sont non seulement plus actives que leurs collègues motorisés, mais aussi plus heureuses, à en croire les résultats d'une étude américaine de grande ampleur. Aller en vélo au travail rend plus heureux !

Les salariĂ©s qui utilisent leur vĂ©lo au quotidien apprĂ©cient beaucoup plus leur trajet maison/travail que ceux qui conduisent ou prennent les transports en commun. La petite reine rend  zen !

Ceci s'explique peut-ĂŞtre par le fait que les cyclistes Ă©vitent les transports en commun bondĂ©s aux heures de pointe,  les embouteillages et l'agressivitĂ© des autres automobilistes, ou tout simplement parce qu'ils se dĂ©pensent avant de commencer leur journĂ©e de travail.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de la Clemson University de Caroline du Sud ont analysé des données provenant d'un sondage national sur l'humeur des Américains mené sur 13 000 personnes au cours de leurs différentes activités quotidiennes, dont les modes de transports.

"Les cyclistes sont en général plus jeunes et en bonne forme physique, ce sont des traits de caractère que l'on retrouve habituellement chez les personnes les plus heureuses", a commenté Eric Morris, auteur de l'étude.

Les usagers des transports en commun plus irritables
Après les adeptes de la petite reine, les passagers automobiles sont les plus heureux sur la route les menant à leur lieu de travail, devant les conducteurs automobiles. Les salariés les plus irritables ne sont autres que les utilisateurs des transports en commun (bus, train, métro). Ces résultats sont à nuancer dans la mesure où les Américains sont plus souvent motorisés que les Européens.

Ces résultats, parus dans la revue Transportation, pourraient être utiles aux autorités pour développer un plus grand nombre de services de vélo-partage. Ces systèmes ont déjà été adoptés par plus de 600 villes à travers le monde, dont Paris, Londres ou Séville.

Ainsi, une étude menée par les universités de Londres et Cambridge a par exemple montré que l'utilisation du système de partage de vélos londoniens avait un effet positif sur la santé de la population, particulièrement chez les hommes et les utilisateurs plus âgés.

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Un patron caractériel, une ambiance de travail sous pression... Le bureau peut vite s'inviter à la maison… pour le pire ! En effet, 29% de Français avouent que leur emploi a déjà eu des conséquences négatives sur leur vie de couple, selon une étude OpinionWay pour Monster, publiée mardi 29 juillet.
Le stress subit au travail peut rejaillir Ă  la maison et nuire aux relations amoureuses.
Laisser les problèmes du bureau sur le seuil de la porte. Voilà le conseil primordial à retenir pour préserver son couple. Et ce ne sont pas les 7% de Français affirmant que le travail les a déjà conduits à une séparation qui diront le contraire.
Dans la majorité des cas (56%), les Français parviennent à séparer vie amoureuse et vie professionnelle. D’ailleurs, les femmes auraient davantage cette capacité à faire la part des choses entre le bureau et l'amour (76% contre 66% des hommes). De plus, il faut visiblement avoir plus d'expérience pour parvenir à cet objectif (73% pour les plus de 50 ans contre 65% pour les 18-29 ans).
Toutefois, 29% des Français confient qu'effectivement le travail empiète encore quand ils rentrent à la maison le soir. Aussi, 22% de personnes interrogées avouent même qu'il est à l'origine de dispute.

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Deux chefs d’entreprise discutent :
- Comment fais-tu pour que tes employés arrivent toujours à l’heure au boulot ?
 - C’est très simple : j’ai 30 employĂ©s et seulement 20 places de parking.

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Quand est-ce qu’on mange ?... C’est l’heure ! Oui, mais est-ce la bonne heure ? Avez-vous réellement faim ? Est-ce une nécessité énergétique ou affective ? Habitude, ennui, gourmandise ? Intéressons-nous aux raisons secrètes qui nous poussent à nous mettre à table… Existe-t-il de « bonnes heures » pour manger ?
"C’est toujours par la faim que commence un bon repas"
 
 Â« Manger » : une prĂ©occupation biologique, essentielle, obsessionnelle de l’homme. Peu importe le nom du repas, petit-dĂ©jeuner, souper, dĂ®ner, brunch… il est sur toutes les tables. Manger relève d’une nĂ©cessitĂ© primaire, vitale, irrĂ©pressible. Le corps humain a besoin de calories pour vivre et accomplir toutes les activitĂ©s de la journĂ©e. Les aliments ingĂ©rĂ©s apportent l’énergie et les matĂ©riaux de structure indispensables Ă  sa survie. Et, c’est ainsi de repas en repas… jour après jour… depuis toujours.
 
Les signaux déclencheurs
Pensez au « creux dans l’estomac », aux gargouillis, à la tête qui tourne un peu et aux changements d’humeur. Ces ressentis inconfortables sont le signe que votre organisme est en manque d’énergie. C’est le moment de passer à table, c’est la bonne heure pour manger. Cette faim varie d’une journée à l’autre et même d’un repas à l’autre. Notre corps est le mieux placé pour connaître la quantité de nourriture nécessaire à son fonctionnement. A nous d’apprendre à l’écouter !
Une fois la satisfaction du « plaisir du ventre bien rempli », les réserves à nouveau pleines, votre cerveau vous commande d’arrêter de manger. Votre organisme sait vivre quelques heures sur ses stocks avant le retour de la faim. Mais, si vous vous contentez d’une barre de régime ou d’une salade en guise de repas, il est normal de tomber dans le piège des fringales, deux heures après.
 
Les transgressions légères et insouciantes
Pour tout avouer, qui n’a pas englouti la fin d’un paquet de gâteaux ? Qui ne s’est pas laissé mener vers le distributeur au bureau ? Pourtant, ce n’était pas l’heure de manger ? Que s’est-il passé ?
 
Le vide des ventres pleins ou la faim affective
 
A force de respecter à la lettre les régimes hypocaloriques ou de réfréner sa consommation alimentaire pendant les repas, il est bien difficile de ne pas craquer, de temps en temps ou plus souvent, devant des macarons caramélisés ou de faire un sort aux chips pistachées. Comme cela fait du bien !
La porte des placards ne s’ouvre pas que pour réduire les sensations de faim biologique…
 
Et oui, nous mangeons parce que c’est bon. Nous mangeons car il est agréable de prendre appui sur la nourriture pour panser une anxiété ou un vide émotif. Nous grignotons pour court-circuiter pensées négatives ou stress chronique.
 
Alors, quand faut-il manger ?
 
Il vaudrait mieux écouter notre estomac et notre faim biologique, mais nous vivons en société avec des horaires de repas qui s’imposent.
Aujourd’hui, notre rythme social repose sur un modèle de 3 repas ± 1 collation. Le fait d’avoir un apport alimentaire régulier, un moment de repas prévisible toutes les 3-4 heures devrait rassurer l’organisme.
 
Les horaires habituels de restauration chez la majorité des familles :
• un repas qui se prend au début de la matinée
• un repas entre 12h et 14 h, permet de recharger l’organisme
• un repas à partir de 19h30, pour affronter le jeûne de la nuit
• un goûter ou une collation, un coupe faim indispensable pour certains
 
Bien sûr ce schéma doit s’adapter à votre vie. Rappelons-le, l’organisme dispose d’une marge de manœuvre et d’ajustabilité. Il n’y a aucune raison de culpabiliser si vos horaires diffèrent.
 
Prendre le temps de rester Ă  table, de consacrer un peu d’attention Ă  nos choix alimentaires, de manger en quantitĂ© suffisante pour maintenir notre satiĂ©tĂ© sur le long terme sont des solutions faciles pour se sentir moins frustrĂ© Ă  table et en dehors des repas. 
 

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Environ une jeune mère sur trois éprouve des symptômes dépressifs dans les 4 années qui suivent la naissance de leur bébé, selon une vaste étude australienne publiée dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology (BJOG) qui montre par ailleurs que la dépression du post-partum est plus fréquente à distance de l'accouchement que dans l'année qui le suit

La dépression post-partum plus importante 4 ans après la naissance de bébé que dans l'année suivant l'accouchement.

La dépression post-partum, à la différence du baby-blues qui apparaît dans les trois jours après l'accouchement et disparaît en deux semaines maximum, est une maladie plus longue et marquée par un état clinique plus sévère (culpabilisation intense, sensation d'être incapable d'avancer, etc.).

Si beaucoup de travaux sur la santé mentale des jeunes mères ont porté sur la période périnatale, peu de chercheurs se sont penchés sur la dépression maternelle au-delà de la 1ère année de vie du nourrisson, rappelle John Thorp, rédacteur en chef de la revue BJOG.

Les auteurs de l'étude, publiée dans cette revue de référence au niveau international, ont cherché à déterminer la prévalence de la dépression maternelle dans les premiers mois et jusqu'aux 4 ans de l'enfant. Ils ont pour cela soumis 1 507 femmes australiennes à deux questionnaires : l'un portait sur la dépression post-partum à 3, 6, 12, 18 mois et 4 ans de la naissance (les chercheurs ont utilisé l'Edinburgh Postnatal Depression Scale), l'autre sur la maltraitance au sein de leur couple à 1 an et 4 ans de l'accouchement.

D'après les résultats, près d'une femme sur trois avait souffert au moins une fois de symptômes dépressifs dans les 4 premières années de vie de leur enfant. Et la prévalence de la dépression post-partum était plus élevée 4 ans après la naissance (14,5 % des femmes), que dans la première année de vie du bébé. Ce sont les femmes ayant un seul enfant qui étaient le plus sujettes à souffrir d'une dépression maternelle 4 ans après leur accouchement, par rapport à celles qui avaient eu un autre bébé par la suite (22,9 % vs 11,3 %).

Avoir souffert de symptômes dépressifs pendant sa grossesse et dans l'année suivant la naissance constitue deux gros facteurs prédictifs de dépression à 4 ans. Mais d'autres facteurs ont été associés à la dépression post-partum à 4 ans de l'accouchement, tels que le jeune âge maternel (18-24 ans), une vie stressante au cours de la grossesse, de faibles revenus et une maltraitance au sein de son couple.

Pour les auteurs, ces résultats doivent conduire à repenser l'accompagnement des jeunes mères et le suivi psychologique de ces dernières. Il apparaît également nécessaire de s'intéresser de plus près à l'environnement relationnel et intime des jeunes femmes, afin d'offrir une prise en charge à celles qui subiraient des maltraitances (physiques mais aussi psychologiques) au sein de leur couple. Surtout, cet accompagnement doit être proposé non seulement dans les premiers mois suivant la naissance mais il doit être prolongé au moins jusqu'aux 4 ans de l'enfant.

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Pour maigrir, il faut dépenser plus de calories que ce que nous n’en consommons. Certes. Mais même sans aucun régime, même sans privation, il est possible perdre du poids pour être en meilleure santé. Et cela se fait sans reprendre, puisque vous n’aurez pas subi de privations et que vous n’aurez pas envie de craquer. Alors, quels sont ces petits secrets selon le Dr Catherine Solano, médecin généraliste ?

1) Mangez avec une dinette !
Quand vous vous servez votre repas, vous prenez des assiettes ordinaires. Changez de technique, choisissez les assiettes Ă  dessert.

Pourquoi ?
Comme les assiettes à dessert sont plus petites, machinalement, vous vous servirez de plus petites portions. Et vous en reprendrez moins. Une étude1 montre par exemple que des enfants se servant eux-mêmes mangent 45 calories de moins par jour si on leur propose de petites assiettes ou petits bols au lieu d’assiettes et bols grands modèles. Au bout de quelques mois, cela représente plusieurs kilos en moins.

2)Eteignez la télévision
Manger en regardant la télévision fait grossir.

Pourquoi ?
Simplement parce que votre esprit, occupé à s’informer ne réalise pas qu’il est en train d’avaler des calories. Il ne comptabilise pas de la même manière votre nourriture. Résultat : vous mangez plus pendant un repas devant votre télé et pire encore, vous mangez davantage au repas suivant (même sans TV), votre organisme ayant l’impression de ne pas avoir vraiment mangé ! Alors, coupez la télévision à l’heure du repas… Et pensez que la radio produit à peu près le même effet, comme la mauvaise idée de lire ou jouer à un jeu vidéo en mangeant.

3) Offrez-vous un chien !

Les propriétaires de chiens marchent plus et sont plus minces que ceux qui n’ont pas d’animal domestique.

Pourquoi ?
Parce qu’ils sont obligés de promener leur chien tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Un exercice physique imposé qui fait du bien. Des études1 montrent que les familles possédant un chien offrent moins de risque d’obésité à leurs enfants.

Une étude montre que 20 minutes de promenade par jour avec un chien permet de perdre 7 kg en un an. Et attention, cela n’est pas valable pour les propriétaires de chats !

4)Prenez votre entrée en avance

Une assiette de carottes râpées, un avocat, une tranche de jambon, un demi pamplemousse... Mangez votre entrée au moins 20 minutes avant de vous mettre vraiment à table pour le plat principal.

Pourquoi ?
Le sentiment de satiété met 20 minutes à apparaître. Si vous mangez tout votre repas en 15 minutes, vous mangerez nettement plus car vous ne percevez aucune sensation de satiété avant la fin du repas. C’est pour cela que ceux qui mangent trop vite mangent plus et prennent plus de poids.

5)Mastiquez bien !

Lorsque vous mangez, n’avalez pas vos bouchées toutes crues. Mâchez, mastiquez, prenez le temps de mêler votre salive aux aliments réduits en bouillie. Et choisissez des aliments durs plutôt que mous.

Pourquoi ?
Mastiquer, a une action sur le cerveau, lui permettant de percevoir que vous êtes en train de manger. Et 15 à 20 minutes après le début de ces gestes de mastication, votre cerveau commence à fabriquer des neurotransmetteurs, en particulier de l’histamine, message de satiété. Si vous mangez de la bouillie ou de la purée, vous ne serez pas aussi rassasié et vous mangerez plus, vous grossirez plus… ou mincirez moins !

6) Grignotez des amandes et des noix

Si vous avez envie de manger entre les repas, ne vous privez pas, mais choisissez en priorité des noix, des amandes, des noisettes…

Pourquoi ?
Les personnes qui ajoutent ce type d’aliments à leur ration quotidienne ne grossissent pas. Alors que celles qui mangent des barres de chocolat, des sucreries, si ! Certaines études semblent même montrer qu’une petite consommation de fruits oléagineux ferait même plutôt maigrir. Attention, choisissez des fruits natures, ni grillés, ni salés.

7) Dormez comme il faut

Dormez entre 8 heures et 8 heures et demi par nuit, et à heures régulières.

Pourquoi ?
Les personnes qui dorment entre 8 h et 8 heures et demi sont celles dont le poids de graisse corporelle est le plus bas. Les personnes dormant moins de 6 heures et demi ou plus de 8 heures et demi par nuit ont un poids plus élevé. D’autre part, avoir des horaires de sommeil régulier permet d’être plus mince : si vous ne variez pas de plus de 60 minutes votre heure de coucher et de lever, vous serez plus mince que si vous variez de plus de 90 minutes, (soit une heure et demi vos horaires de coucher). Alors, pour mincir, une grasse matinée, pourquoi pas, mais pas plus d’une heure ! Et la fête régulière le soir, ça fait grossir…
 

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